Fondé par les vikings vers l’An mil, pour protéger Rouen des invasions, ce petit port fortifié a été pris par les Anglais et en partie détruit ; il fut reconstruit après la guerre de cent
ans. C’était le point de départ vers le Canada et Terre –Neuve pour la pêche, ce qui explique les greniers à sel immense du temps de la gabelle et
qui maintenant sont devenus des centres d’expositions.
Des fortifications détruites par Colbert pour agrandir le port, il ne reste de la Lieutenance, ce bâtiment devant le vieux bassin, qui abritait le
lieutenant du roi, en fait le gouverneur de Honfleur.
Cette cité à inspiré de nombreux peintres depuis le 19ème siècle, surtout le quai Ste Catherine avec ses maisons étroites et hautes recouvertes d’ardoises. C’est là que se trouvent
de nombreux restaurants et des galeries de peintures.
En face sur le bassin, vous pouvez voir la petite église St Etienne. Vous y voyez de nombreux peintres car c’est la plus belle vue du port.
Juste derrière le quai Ste Catherine, vous pouvez admirer la plus grande église de France toute en bois, avec le clocher séparé pour éviter un incendie dû à la foudre, ce qui devait être fréquent au Moyen-Âge car tout était en bois. Ces deux nefs accolées ont
été construites au 15 et 16ème siècles par les charpentiers de marine de la ville, ce qui explique cette forme de coque de navire
inversée.
Quelques vieilles maisons autour des bassins.
En montant la colline du Mont Joli, nous pouvons admirer la ville avec l’église St Leonard, détruite en partie pendant les guerres de religions, ce qui explique son curieux clocher rond.
Le pont de Normandie et les bateaux qui remontent jusqu’à Rouen sur la Seine.
La chapelle Notre Dame de Grâce, construite de 1600 à 1615 pour remplacer l’ancienne chapelle détruite par l’effondrement de la falaise, par les bourgeois et les marins pour leur
protection. Elle est remplie d’ex-voto exceptionnels.
A proximité, vous pouvez voir ce curieux carillon extérieur posé sur le sol, les cloches du pèlerinage.
J’ai beaucoup apprécié cette promenade dans cette petite ville pleine d’artistes que j’ai faite il y a quelques années et dont j’ai retrouvé les photos cachées dans mon ordinateur.
Bien sûr, je terminerai cet article par la photo d’un de mes ancêtres probables trouvée sur un mur de la ville.
Benoît LEBORGNE
