Ce voyage est plutôt placé sous l’aspect culturel et historique. Mais il ne faut pas oublier les richesses naturelles que cette région propose entre mer, montagne, le canal du midi, ainsi que sa gastronomie et la gentillesse de ses habitants.
Carcassonne : c’est l’émerveillement dès notre arrivée : incontournable plus grande forteresse d’Europe élevée aux 12 et 13ème s elle a été très restaurée par Viollet-le-Duc. Elle se compose d’un château comtal fortifié et d’une double enceinte : extérieure qui compte 14 tours et intérieure 24 tours.
4 siècles durant Carcassonne fût la capitale d’un comté puis d’un vicomté sous la suzeraineté des comtes de Toulouse. Elle fût très prospère jusqu’au 13ème s. lors de la croisade contre les Albigeois.
A découvrir, entre autres, dans la cité, la porte Narbonnaise, qui est l’entrée principale, la porte de l’Aude, les lices basses et hautes, le musée lapidaire et les vestiges provenant de la cité et de la région.
A voir également la basilique St Nazaire dont la nef remonte au 11ème s.
Le Cabardès :
Ce séjour commencé à Carcassonne se poursuit autour des châteaux dits « cathares » que l’on nomme souvent « citadelles du vertige » tant ils sont souvent érigés sur des pics rocheux très élevés.
Les châteaux de Lastours seront notre 1ère étape. On peut admirer ces 4 châteaux à partir d’un belvédère situé à la sortie du village, mais pour les plus téméraires, un sentier mène au site. Entre les vallons de l’Orbiel et du ruisseau du Grésillou une arête rocheuse porte les ruines de 4 châteaux dans un site particulièrement sauvage. Ces 4 châteaux
constituaient au 12ème s la forteresse de Cabaret, dont le seigneur Pierre-Roger de Cabaret était un défenseur de la cause cathare. Simon de Montfort n’en pris possession qu’en 1211 à la suite de la reddition de P.R. de Cabaret.
Saissac : Dès notre arrivée à Saissac, nous apercevons en contrebas l’église et le château. Nous empruntons alors un lacis de ruelles qui descendent vers l’église et les ruines du château. Un trésor de 2000 deniers datés du 13ème s est conservé dans le logis restauré.
Le Razès cathare
Les châteaux de ce parcours sont moins élevés
Donjon d’Arques : L’ensemble que l’on découvre aujourd’hui remonte au 13 et 14ème s, mais Arques fût d’abord un site fortifié.
Alet-les-Bains : charmant village où l’on peut admirer de belles façades à pans de bois, restaurées, et de jolies maisons de pierre du 16ème s. Les remparts sont du 11ème s.
On peut admirer les vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine du 9ème s, de style roman, ainsi que l’église abbatiale dont le chœur gothique est inachevé. Le chevet roman, en grès rouge et ocre offre un spectacle magnifique par grand soleil.
Vallée de l’Aude
Rennes-le-Château Eglise romane remise en état par l’Abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château. Le mystère subsiste encore aujourd’hui : où l’Abbé trouva-t-il les moyens de restaurer son église ?
Les Corbières
Villerouge-Tourmenès : au cœur d’un village médiéval s’élève le château des 12 et 14ème s cantonné de 4 tours. Il fût le théâtre en 1321 du bûcher du dernier cathare connu Guillaume Belibaste.
Petit détour par l’abbaye de Lagrasse.
Limoux : charmant village dont l’enceinte a été élevée au 14ème s. Il ne faut pas manquer le traditionnel carnaval de janvier à avril où des personnages masqués déguisés en pierrots (les fécos) envahissent la place du commerce, dansant au son des musiciens revêtus de la bloda (blouse) jusqu’au soir à la lueur des entorches. Cela donne une atmosphère étrange créée par les flammes et la musique.
Saint-Hilaire : la tradition attribue aux moines bénédictins de St-Hilaire la découverte de la montée en mousse de la fameuse boisson : la blanquette de Limoux.
Dans l’église romane, très remaniée, on peut voir l’»ossuaire de St Sernin », sarcophage à l’antique exécuté au 12ème s par le maître de Cabestany : vie et martyr du fondateur de l’église de Toulouse vers le milieu du 3ème s
Puisse ce modeste reportage donner l’envie de visiter cette magnifique région.
DD