Polymnie, muse de la poésie lyrique
A l'époque où circulent à travers les médias, les nouvelles les plus dures souvent cruelles et désespérantes, des professeurs de littérature ouvrent à des adolescents les chemins de la poésie et ....çà marche !
Notre amie écrivain, Annie Mullenbach-Nigay que toute la ville connaît depuis la parution de son dernier roman la Dame de l'Oise , anime un atelier de poésie dans un collège des environs et l'on peut en consultant son site :
http://anniemullenbach-nigay.jimbo.com/
accéder à tous les poèmes écrits récemment par ces jeunes gens.
La solitude, le rêve, l'amour, l'amitié en sont les sujets principaux mais à travers leurs confidences la nostalgie de leur enfance poigne le cœur.
Voici, tiré de cet important recueil, un de ces très jolis poèmes qui donne l'envie de découvrir les cinquante autres !
Tendre enfance
Maintenant que j'ai grandi
Tendre enfance, tu es partie
Ne me laissant que souvenirs et nostalgie.
Finies les parties de cache-cache,
Les courses poursuites dans le jardin,
Les biscuits que l'on cache
Pour les manger quand la nuit vient.
Oubliés les jeux et les éclats de rire,
Les visages ayant toujours le sourire
Et le chocolat chaud préparé par Maman
Quand dehors je jouais inlassablement
Mais tout cela est fini...
Tendre enfance, tu es partie.
Eloïse et Marie – 3eme E
Avec toutes mes Félicitations et longue vie aux poètes !
Marie-Camille Svetovidoff